Azur
De la Lame à lâme
Des lames à l’âme
Riche d’expérience et de voyages, Mickael Obrenovitch fait un retour aux racines où il puise sa créativité. Il plonge dans la Méditerranée à la recherche de ses souvenirs d’enfance et d’émotions chrystalisées pour découvrir des œuvres inaltérées qu’il a réalisées en faïence ou en céramique.
En l’honneur de sa charmante ville de Hyères, il met en valeur la célèbre couleure, les formes et les parfums de la Côte d’Azur, une région qui a suscité passion et enthousiasme chez de nombreux artistes tels que Seurat, Cézanne, Picasso, Staël, Klein et César.
La mer, le vent, le sable, l’odeur des pins et les paysages sont mis en valeur par cette lumière unique.
La sérendipité
Le résultat est une collection fraîche, introspective et poétique. Une montée d’émotions qui a plongé l’artiste dans la quintessence de ses débuts, pour retrouver sa passion originelle pour l’art dans sa forme la plus pure, comme un premier amour. La collection Azur est née d’une rencontre avec la famille Moiselet. Céramistes depuis 30 ans, voués à transmettre leur amour de l’argile, passion des couleurs et patience du travail.
Cela a conduit à une année d’expérience, de recherche et de sérendipité. Jour après jour, organiquement, l’œuvre se dévoile à l’artiste, et l’artiste à son œuvre.
Charles Baudelaire – Les fleurs du mal
L’homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !