Human roots 

Les racines de l’homme

Des sculptures organiques

Cette collection est composée de racines de teck vieilles de 200 ans trouvées sur l’île de Java. Vestiges d’une colonie en voie de disparition et abandonnée,  restés sur le sol pendant des dizaines d’années, symboles de la fragilité et de la sagesse de la nature. Les racines anciennes avaient subit l’usure du temps. Elles semblaient attendre que le sculpteur leur insuffle une seconde vie.

Le teck: Un arbre sacré

La caractéristique du teck est sa résistance aux intempéries, la durabilité, l’élasticité et la fibre solide, qui sont à la fois belles et durables. Il a des fleurs blanches parfumées et des feuilles souvent velues en surface. Le bois de teck a une odeur de cuir lorsqu’il est fraîchement fraisé. Une autre raison de la beauté des produits en bois de teck est la teneur en huile spéciale de son bois de cœur, ce qui fait que ce bois est toujours vu brillant. Le bois de teck a également des caractéristiques antibactériennes. Dans la plupart des pays d’Asie du Sud, l’arbre en bois de teck est considéré spirituellement comme un symbole fort de l’éternité et comme un arbre divin.

«L’œuvre d’art n’est pas l’image du monde mais elle est à l’image du monde.»
Eugène IONESCO

La collection Human Roots

Cette série se compose de racines d’arbres de teck datant de plus de 200 ans trouvées sur l’île indonésienne de Java. Vestiges d’une colonie en voie de disparition, laissées à l’abandon, ces souches sont restées à même le sol pendant plusieurs dizaines d’années. Symboles de la fragilité et de la sagesse de la nature, subissant les assauts du temps tout en laissant opérer son œuvre, ces pièces semblaient en gestation, attendant que le travail du sculpteur leur impulse un second souffle de vie, une renaissance.

Discution avec un viel arbre

Animé par l’urgence de l’action, du gain et de la consommation, notre civilisation vit à un rythme effréné. Nous bougeons et regardons vers l’avenirau lieux de profiter du présent. Glorifiant «l’avoir» au détriment de «l’être», l’homme court après sa propre vie dans une quête sans fin et insatiable. Niant la fragilité de son existence, tournant le dos à son passé encore et encore, il se perd et continue de répéter les mêmes erreurs. Pourtant cette vanité née de son refus de garder sa place dans l’univers l’éloigne toujours plus de sa vraie nature et menace l’environnement qui le soutient. Aujourd’hui, l’homme est confronté au paradoxe ultime: détruire son environnement pour satisfaire le vide laissé par la perte du sens de son existence.